Sept ans après l’actrice franco-congolaise, Laurentine Milebo, qui avait été membre du jury, c’est une Congolaise qui assurera, cette fois-ci, la présidence de l’événement.
Claudia Haïdara Yoka, réalisatrice et productrice, succédera au cinéaste, metteur en scène et acteur ivorien, Sidiki Bakaba. Connue pour son festival Tazama et après avoir exposé sur « L’empouvoirement » des femmes par la culture, lors de la dernière réunion des ministres de la culture des pays ACP, à Bruxelles, en novembre 2017, la présidente aura, par sa voix, l’opportunité de témoigner de la dynamique des femmes africaines dans le cinéma et donnera une conférence ainsi qu’une Master class. Elle ajoutera sa touche à cet événement multiculturel, initié par Basile Ngangue Ebelle, en 2004.
De ce festival, admettons qu’il prend, édition après édition, sa vitesse de croisière. Les rencontres entre cultures constituent désormais une plate-forme d’exposition du cinéma et de ses métiers, des arts et des savoir-faire, mais également de l’innovation, de la culture et de l’événementiel.
Durant cinq jours (du 18 au 22 avril), selon les organisateurs, le Festival international du film panafricain (FIFP) offrira, en plus de ses activités traditionnelles de projection, un salon panafricain. Les organisateurs, en effet, qualifient ce rendez-vous de grand marché́ du cinéma, des arts, de la beauté́, du bien-être, de la mode, de la coiffure, de la musique, de l’innovation.
Cet espace professionnel et convivial sera ouvert au public. Et ce pôle de dynamique économique, sensible à l’esprit d’entreprendre, intègre la quête de la connaissance et de la découverte, assurent-ils.
Pour les récompenses, le FIFP revendique, depuis la création des Dikalos en 2006, la qualité des films primés. Cela est dû, expliquent les organisateurs, à l’excellent travail des différents professionnels composant son jury.
En référence, ils citent tous les films récompensés par le FIFP, qui ont connu un excellent développement à l’international. Figurent, parmi ceux-ci, celui de Rigoberto Lopez, premier lauréat du Dikalo en 2006, grand réalisateur cubain, qui marque son époque par la beauté́ de son œuvre « Roble de Olor – Parfum de Chêne », ou le « Gang des Antillais », de Jean- Claude Barny, qui a reçu le Dikalo du meilleur long métrage en 2017.
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